Brazzaville, Capitale Politique de la République du Congo, le 21 Mars 2025 a abrité le deuxième atelier de coordination et d’apprentissage du projet «Sécuriser les réserves cruciales de biodiversité, de carbone et d’eau dans les tourbières du Bassin du Congo, grâce à une prise de décision éclairée et une bonne gouvernance», ont appelé à un renforcement des efforts pour une gestion durable de ces écosystèmes essentiels, notamment les tourbières des deux Congo.

Cet atelier, qui s’est tenu du 18 au 20 mars à Brazzaville, a permis aux participants de souligner la nécessité de développer des plans d’action pour les espèces menacées et de promouvoir de bonnes pratiques dans les industries du secteur privé.

Clôturant les travaux, le ministre de l’Environnement, du développement durable et du Bassin du Congo, Mme Arlette Soudan-Nonault, a rappelé l’importance cruciale de préserver et de restaurer ces écosystèmes, afin d’atténuer les effets du changement climatique.

Elle a salué les progrès réalisés et exprimé l’espoir que la collaboration entre les parties prenantes se poursuive pour garantir un avenir plus durable, grâce à une prise de décision éclairée et à une gouvernance efficace.

De son côté, le secrétaire général du ministère de l’Environnement et du développement durable de la République démocratique du Congo (Rdc), M. Benjamin Toirambe, a recommandé l’amélioration de la mise en œuvre du projet, notamment l’intégration des interventions du projet dans les initiatives nationales.

Il a également suggéré une communication accrue sur les réalisations et les résultats, ainsi que le renforcement des liens entre la science et la politique. M. Toirambe a encouragé l’équipe de gestion du projet à poursuivre ses efforts pour atteindre les objectifs fixés.

Les participants.

Dans son intervention, l’ambassadeur de la République Fédérale d’Allemagne au Congo, M. Wolfgang Klapper, s’est réjoui de l’intérêt porté sur la protection des tourbières qui ont une importance cruciale pour le climat mondial. Aussi, il  souhaité que la protection de ces zones sensibles se fasse avec l’implication active des populations locales.

Cet atelier qui s’est tenue avec l’appui  du Programme des Nations unies pour l’environnement (Pnue) et l’Initiative internationale pour la protection du climat (Icci), a réuni plus de 50 participants venus de la Rdc, du Kenya, d’Allemagne. Il a eu pour but de promouvoir une gestion durable de ces écosystèmes fragiles, vitaux pour la biodiversité, le carbone et l’eau.